Aux Adéquistes : Told you so ...
Aux lendemains de mes commentaires crus à l'égard de l'Action démocratique dans les pages du journal Le Devoir, plusieurs adéquistes m'ont critiqué et vilipendé. Pour certains, le fait que j'aille quitter l'Action démocratique pour des raisons idéologiques (étant fédéraliste et ayant une aversion du populisme crasse qui régne depuis l'élection de 2007) représentait un manque de loyauté. Certains ont même été jusqu'à dire que j'avais mis mon idéologie avant le parti et mes amis et que j'aurai dû les appeler suite à ma sortie dans Le Devoir (comme si j'avais des comptes à rendre).
Ma position était que l'ADQ s'était éloigné du discours de la droite économique moderne qui veut réformer l'État, introduire plus de compétition dans l'économie, libéraliser les prix, moderniser sa fiscalité et mettre en place des politiques qui réduisent l'intervention de l'État. Elle aurait pu vendre ces idées en identifiant libéralisme économique à identité nationale confiante. Mais non, l'ADQ s'est recroquevillé sur une position populiste qui jouait sur une peur irrationnelle des immigrants et des étrangers.
Ce changement a provoqué le départ de plusieurs militants de longue date qui étaient restés aprés 2003. On nous a dit que notre départ était souhaité parce qu'on était trop "idéologues" et "incapables de gérer les besoins de la victorie"(whatever!).
Mais ce que nous avions compris, c'est la différence entre compromis et compromission! Nous avions compris que l'avenir de l'ADQ ne pouvait être assuré si l'ADQ ne contruisait pas une base idéologique qui consolide les appuis passés au lieu d'être une coalition d'électeurs déçus. Oui, des compromis était nécessaire, mais ceux qui ont été fait n'étaient pas des compromis. Toutes les positions prises par l'ADQ sont des renis du passé intellectuel du parti qui maintenant arbrite des députés qui refusent d'admettre le rôle de l'État dans la défense des droits de propriété privée admettant même parfois qu'ils savent mieux que les citoyens ce qui est bien pour eux.
Dans le temps, j'ai pris les coups sans fléchir et sans broncher. Maintenant, deux députés quittent l'ADQ! Je peux faire mon baveux, mais je ne le ferai. Je vais juste dire que je déteste avoir raison, surtout quand j'ai été un des seuls à avoir raison!
Sincérement à tous mes amis adéquistes (sont qui le sont encore vraiment)
Vincent Geloso
Ma position était que l'ADQ s'était éloigné du discours de la droite économique moderne qui veut réformer l'État, introduire plus de compétition dans l'économie, libéraliser les prix, moderniser sa fiscalité et mettre en place des politiques qui réduisent l'intervention de l'État. Elle aurait pu vendre ces idées en identifiant libéralisme économique à identité nationale confiante. Mais non, l'ADQ s'est recroquevillé sur une position populiste qui jouait sur une peur irrationnelle des immigrants et des étrangers.
Ce changement a provoqué le départ de plusieurs militants de longue date qui étaient restés aprés 2003. On nous a dit que notre départ était souhaité parce qu'on était trop "idéologues" et "incapables de gérer les besoins de la victorie"(whatever!).
Mais ce que nous avions compris, c'est la différence entre compromis et compromission! Nous avions compris que l'avenir de l'ADQ ne pouvait être assuré si l'ADQ ne contruisait pas une base idéologique qui consolide les appuis passés au lieu d'être une coalition d'électeurs déçus. Oui, des compromis était nécessaire, mais ceux qui ont été fait n'étaient pas des compromis. Toutes les positions prises par l'ADQ sont des renis du passé intellectuel du parti qui maintenant arbrite des députés qui refusent d'admettre le rôle de l'État dans la défense des droits de propriété privée admettant même parfois qu'ils savent mieux que les citoyens ce qui est bien pour eux.
Dans le temps, j'ai pris les coups sans fléchir et sans broncher. Maintenant, deux députés quittent l'ADQ! Je peux faire mon baveux, mais je ne le ferai. Je vais juste dire que je déteste avoir raison, surtout quand j'ai été un des seuls à avoir raison!
Sincérement à tous mes amis adéquistes (sont qui le sont encore vraiment)
Vincent Geloso
Vincent, you told us so and you were wright.Now where do we go from here. I think that we should wait for the sky to fall,and start from scratch. Dumont doesn't make the cut.
Christopher Bélanger
a libretairian friend.
Posté par Christopher Belanger | 23 octobre 2008 à 16:28
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