vendredi 5 septembre 2008

Se tirer dans le pied et pleurer

L'économiste Donald Boudreaux de Café Hayek est maître dans l'art des lettre à l'éditeur. L'idée lui est venu de Milton Friedman qui lui disait que l'art de l'économiste vulgarisateur est d'expliquer une idée économique en moins de 3000 caractères.
Alors, je tente ma chance en 1750 caractères
Dans l’éditorial ''payez plus, profitez moins''(Quartier Libre : 3 septembre 2008) de Mr. Thomas Gerbet , il est mentionné que le recteur décide de sabrer dans les en augmentant les frais afférents. Une telle situation est définitivement déplorable, mais elle est la conséquence de l’opposition systématique du mouvement étudiant à toute proposition de réforme du mode de financement des universités.

Il a été proposé à maintes reprises de dégeler les frais de scolarité et de les déréglementer en fonction des coûts de formation par programmes. Une telle approche permet aux universités de charger en fonction des programmes choisis par les étudiants corrigeant ainsi des iniquités quant au rendement des études (payer le même montant en médecine et en sociologie avec des taux de rendement différents et coûts de formation différents). Par ailleurs, il serait plus intelligent de déréglementer les frais de scolarité pour faire payer tout le monde également quitte à réformer l’aide financière aux études pour ceux qui en ont véritablement besoin.

En sus, les universités pourront charger plus pour régler leurs problèmes de sous –financement. Cela permettrait aussi aux universités de se différencier entre elles et donc de se concurrencer ce qui force la bonne gestion dans les universités. Ainsi les dépenses superflues, la gestion maladroite et les investissements immobiliers jugés non rentables auraient été évités grâce à un systéme post-secondaire libéralisé. Après tout, la compétition ce n’est pas juste bon pour les épiceries – c’est bon pour tous.

Mais à force de s’opposer à telles réformes qui permettraient un système universitaire plus dynamique, compétitif et équitable, on en vient à forcer les universités à s’enliser sans leur offrir des possibilités de sortie. Les frais afférents - approche mesquine pour les étudiants - devient une des seules solutions. Le résultat? Nos diplômes perdent de la valeur et nos institutions perdent en prestance!

Vincent Geloso
Ancien responsable de la campagne pour le dégel des frais de scolarité pendant le réferendum de 2007

Libellés : ,

lundi 4 août 2008

Indexer à l'IPC?

Les jeunes libéraux ont proposé de dégeler les frais de scolarité, un pas dans la bonne direction. Mais je préfére la déréglementation par département de maniére progressive(ex : science économique à l'université de Montréal charge 30% des coûts du département aux étudiants), mais c'est préférable à indexer à l'inflation comme l'ADQ le proposer. L'idée que l'aile jeunesse met de l'avant est tristement inadéquate pour régler le sous-financement des universités, pour améliorer la compétitivité de nos universités et pour améliorer la qualité de l'éducation ainsi que l'accessibilité.
  1. Indexer à l'IPC sans rattrapage ne régle pas le probléme crée il y a un peu plus d'une décennie lorsque le gel fut appliqué;
  2. Indexer à l'IPC sans déréglementer les frais ne régle pas le probléme d'inéquité entre les département. Pourquoi quelqu'un en médécine devrait payer le même montant qu'un individu en sociologie considérant les disparités dans les coûts de formation et dans les revenus futurs et cela ne suscitera aucunement les étudiants à percevoir l'éducation comme un investissement;
  3. Indexer à l'IPC n'est pas représentatif de ce que les universités doivent endosser comme coûts. Uniquement les facultés de médécine, d'ingénerie, de dentisterie et sciences pures doivent demander des investissements faramineux en technologies de pointe pour former les étudiants. L'IPC n'est définitivement pas représentatif et c'est une raison pourquoi il est préférable de juste déréglementer les frais et mettre fin à la symétrie des frais;
  4. Indexer à l'IPC ne réglera pas le sous-financement des universités considérant 1) et 2);
  5. Indexer à l'IPC n'aidera pas les universités à se démarquer plus dans des champs différents et n'aidera pas à augmenter la compétitivité des universités et;
  6. Indexer à l'IPC, c'est un gel des frais de scolarité en termes réels! C'est encore pire si aucun rattrapage n'est permis!
Par ailleurs, ce qui est drôle c'est que l'ADQ veut tout simplement indexer à l'IPC mais veut bonifier le régime de prêts et bourses. Il est bien plus préférable de déréglementer les frais, mettre fin à la symétrie de ceux-ci et ensuite bonifier l'aide financiére en ciblant les moins aisés.

Libellés :

Vincent Geloso

Blogroll




    Share Top Blogues Add to Technorati Favorites Blog-onautes Directory of Politics Blogs Politics Top Blogs Politics Blogs Vincent Geloso: 100% libéralisé Sonde de mesure

    Powered by FeedBurner

    Abonnez vous au podcast


    Subscribe to Vincent Geloso: 100% libéralisé by Email
Publié avec Blogger
& 3C