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Se tirer dans le pied et pleurer

L'économiste Donald Boudreaux de Café Hayek est maître dans l'art des lettre à l'éditeur. L'idée lui est venu de Milton Friedman qui lui disait que l'art de l'économiste vulgarisateur est d'expliquer une idée économique en moins de 3000 caractères.
Alors, je tente ma chance en 1750 caractères
Dans l’éditorial ''payez plus, profitez moins''(Quartier Libre : 3 septembre 2008) de Mr. Thomas Gerbet , il est mentionné que le recteur décide de sabrer dans les en augmentant les frais afférents. Une telle situation est définitivement déplorable, mais elle est la conséquence de l’opposition systématique du mouvement étudiant à toute proposition de réforme du mode de financement des universités.

Il a été proposé à maintes reprises de dégeler les frais de scolarité et de les déréglementer en fonction des coûts de formation par programmes. Une telle approche permet aux universités de charger en fonction des programmes choisis par les étudiants corrigeant ainsi des iniquités quant au rendement des études (payer le même montant en médecine et en sociologie avec des taux de rendement différents et coûts de formation différents). Par ailleurs, il serait plus intelligent de déréglementer les frais de scolarité pour faire payer tout le monde également quitte à réformer l’aide financière aux études pour ceux qui en ont véritablement besoin.

En sus, les universités pourront charger plus pour régler leurs problèmes de sous –financement. Cela permettrait aussi aux universités de se différencier entre elles et donc de se concurrencer ce qui force la bonne gestion dans les universités. Ainsi les dépenses superflues, la gestion maladroite et les investissements immobiliers jugés non rentables auraient été évités grâce à un systéme post-secondaire libéralisé. Après tout, la compétition ce n’est pas juste bon pour les épiceries – c’est bon pour tous.

Mais à force de s’opposer à telles réformes qui permettraient un système universitaire plus dynamique, compétitif et équitable, on en vient à forcer les universités à s’enliser sans leur offrir des possibilités de sortie. Les frais afférents - approche mesquine pour les étudiants - devient une des seules solutions. Le résultat? Nos diplômes perdent de la valeur et nos institutions perdent en prestance!

Vincent Geloso
Ancien responsable de la campagne pour le dégel des frais de scolarité pendant le réferendum de 2007

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